Jour 3 😊
expérimenter rouler en heure de pointe à Nantes est très intéressant, et quand on peut très vite rattraper les quais, c’est plutôt reposant 😊.
Clairement rouler à Nantes demande une très grande vigilance. Malgré une grande volonté cyclable on mesure qu’un schéma directeur à l’échelle d’une métropole n’est pas simple, et que parfois la volonté de mettre à tout prix un aménagement cyclable peut être contre-productif.
Par exemple des contre-sens cyclables ou une camionnette et un vélo se croiseront à moins de 20 cm du guidon, imaginez un cargo ou une remorque avec les bambins, ou encore une traversée d’un grand axe entre 2 virages à la visibilité compliquée.
Autre point intéressant, c’est le respect du code de la route et la bienveillance entre les cyclistes, et entre les cyclistes et les piétons.
Certains cyclistes sont clairement des chauffards et des dangers publics, l’absence totale d’éclairage et d’éléments rétro réfléchissants, vitesse inadaptée par endroits, non respect des priorités etc..
La profusion des pistes bidirectionnelles et également source de possible insécurité, les dépassements dangereux sont courants.
En résumé, une politique cyclable n’est pas qu’une question de bureau d’étude, mais aussi d’utilisateurs, de pédagogie, de formation, de concertation avec les expertises d’usagers.
Une politique cyclable oubliée en France depuis un demi-siècle, ne peut se décréter en claquant des doigts, le travail sera long et nous devons nous armer de patience.
Pour conclure, la Ville d’Ancenis-Saint-Géréon possède des atouts importants pour penser rationnellement un schéma de mobilités actives et douces pouvant faire figure d’exemple. À nous, usagers, citoyens, de continuer à proposer des idées et arriver à des consensus solides.
Prochain épisode, la vie en vélo-train 😊
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